Cela faisait des années que les amateurs de la série l'espéraient :
ça y est, le roman de Winckler sur le Prisonnier est arrivé !
L'auteur avait en effet annoncé aux beaux jours des éditions 8e
Art qu'il avait en projet un ouvrage sur les dialogues du chef-d'oeuvre
de McGoohan et promis, juré, il n'avait pas oublié.
Cependant, si le
Numéro 7 est bien paru au Cherche
Midi dans la collection Néo
dirigée par Hélène Oswald, il n'a rien à voir avec
les livres d'art richement illustrés qui ont fait le bonheur des fans
dans les années 1990. Pire, il se permet d'inventer un nouveau concept
en pleine rentrée littéraire : le « roman-série »2 !
Saint Patrick, supplie le fan, aurais-je été encore une
fois abusé par l'espoir ? Le Numéro 7 n'aurait-il rien à
voir avec le Numéro 6 ?
La
réponse est oui ET non, et elle est bien plus intéressante.
On connaît depuis longtemps l'éclectisme de Martin Winckler :
médecin engagé, romancier, nouvelliste, chroniqueur radio, traducteur,
essayiste, conférencier, auteur d'articles scientifiques, fin connaisseur
des séries télé, etc. Son dernier roman fait écho
à chacun de ces rôles et reflète parfaitement le refus obstiné
d'être fiché, estampillé,
classé ou déclassé puis numéroté.
A première vue, il met en scène entre l'été
2006 et l'automne 2007 2 destins parallèles qui ont peu de chances de
se rencontrer : d'un côté Eddie Dante, un aventurier dans
la force de l'âge, et de l'autre Alice, une lycéenne de 15 ans.
Mais comme dans toute bonne fiction...
De la fiction au réel : l'enfer de Dante
Eddie Dante est pilote d'hélicoptère et mercenaire en Afrique,
où il transporte passagers et colis pour son employeur sans trop se poser
de questions. Lors d'une mission au-dessus du Darfour, son hélico s'écrase
près d'un camp de réfugiés, en pleine zone d'attaque des
redoutables milices Janjawid. Un hélico qui l'a repéré
l'abandonne à son sort, alors que Mira, une infirmière du camp
de réfugiés, lui vient en aide.
Lorsqu'il revient à lui, il est enfermé dans un hôpital
souterrain situé au fond d'une mine du Katanga, avec des médecins
qui ne font pas que soigner. Par l'insertion
de messages officiels et officieux des dirigeants de WOPharma, on comprend qu'il
s'agit en fait d'un laboratoire expérimental de cette entreprise pharmaceutique
aux ramifications mondiales, et dont les tests pratiqués sur des cobayes
humains doivent permettre de trouver un vaccin contre le sida.
Ils cherchent également à savoir ce qu'est devenu le précieux
colis qu'Eddie transportait et qui a disparu depuis le crash.
Ce
début fracassant, qui sera suivi d'une évasion risquée
et d'une vengeance spectaculaire lors du congrès de WOPharma à
Portmeirion à l'automne 2007, est un formidable prétexte pour
dénoncer les agissements douteux de multinationales pharmaceutiques.
Le combat n'est
pas nouveau pour Winckler : on se souvient en effet de sa fameuse chronique
« Odyssée » du 15/05/2003 sur France Inter intitulée Pourquoi
entend-on sans arrêt des spots de l'industrie pharmaceutique en ce moment ?,
dans laquelle il reprenait les conclusions de l'ouvrage de Philippe Pignarre
Le grand secret de l'industrie pharmaceutique3 :
baisse de rentabilité des labos qui découvrent peu de nouvelles
molécules, matraquage pour soigner de nouvelles fausses maladies, trucage
des essais cliniques, tests dans les pays du Tiers-Monde, etc.
Cette chronique
avait valu aux entreprises du médicament,
le syndicat qui regroupe les plus grands labos pharmaceutiques4,
un droit de réponse le 11/07 suivant, une semaine après l'arrêt
prématuré de la chronique de Winckler par la radio publique et
sa disparition annoncée de la grille de rentrée5
: on retrouve le contexte de cet accident radiophonique transposé dans
les 1ères pages du roman, où le docteur Bruno Sachs lance son
« Regard oblique »
sur France-Radio 1, après
le panégyrique de l'action humanitaire de WOPharma au Soudan dressé
par un journaliste de la chaîne6...
La description de cette entreprise,
de ses dirigeants cyniques et de la complicité cupide de certains médecins
doit autant au documentaire qu'à la fiction, comme en témoignent
les articles très récents du Monde
diplomatique et de l'Expansion
que l'auteur cite en épilogue à propos d'essais cliniques dangereux
et même mortels pratiqués en Inde et en Afrique. Le laboratoire
Pfizer, n°1 mondial7, y est
nommément cité par le journaliste mais il n'est pas le seul à
être soupçonné de tester ses médicaments à
moindre frais dans les pays du Sud.
Ces pages féroces s'inscrivent
donc dans la veine de ses précédents thrillers médicaux[8]
dans lesquels l'image de la profession soignante en prenait déjà
un sacré coup. Elles prolongent aussi l'engagement du médecin
citoyen dont témoignent par exemple le cycle romanesque du docteur Sachs9
et le site de l'auteur : la dénonciation des intérêts
pharmaceutiques va de pair avec celle de la confiscation des ressources naturelles
dans ces mêmes pays par une élite au pouvoir associée aux
multinationales.
Dans ce contexte peu réjouissant,
qui est donc le Numéro 7 ? Il s'agit d'un patient
mutique recruté en 2002 par le centre de test de WOPharma situé
à Kenisha au Congo sous le numéro
de dossier 2002-07, qui serait le plus
ancien patient séropositif jamais identifié puisqu'il serait
porteur d'un sous-type du virus VIH 1,
contracté en... 1968, à son arrivée en Afrique !
Ce Numéro 7 fait donc partie de ce qu'on appelle les « contrôleurs du VIH » qui résistent naturellement au VIH par
un processus dont la compréhension mènerait sans doute à
l'élaboration du vaccin anti-sida. Il s'agit d'un homme mystérieux
qui résiste de manière incompréhensible, malgré
toutes les tentatives de contamination et la technologie employée :
ah bon, ça vous rappelle quelqu'un d'autre ? Vous ne croyez pas
si bien dire, mais vous le saurez en temps utile...
Du réel à la fiction : Alice au pays du Numéro 6
Alice est la fille unique d'un père riche souvent absent, qui
s'est remarié à une pétasse
qu'elle juge manipulatrice. D'une
intelligence très vive, elle est à la fois très en phase
avec son époque hyper-technologique, et totalement décalée
par rapport à ses camarades parce qu'elle aime lire et sait écrire
avec une orthographe impeccable.
Le week-end de Pâques 2006,
elle se retrouve seule dans l'appartement et confie son ennui à BruceG66,
un ami aussi attentif qu'il est discret, avec
qui elle discute régulièrement par messagerie instantanée :
elle doit en effet rédiger, dans le cadre de la section cinéma, un
article critique sur une oeuvre audiovisuelle qui n'est autre que... le Prisonnier. Son interlocuteur, qui a déjà vu
la série plusieurs fois, l'encourage car c'est une série pour spectateurs intelligents.
Le lecteur lit donc l'article de
la jeune fille au fur et à mesure de sa rédaction, qui se distingue
par une typographie particulière, tandis qu'Alice réserve à
son ami internaute ses réactions à chaud : ces réflexions
s'intégreraient d'ailleurs très bien aux Premières visions du Prisonnier,
le recueil de Christian Delattre publié par le rÔdeur en 2001 et qui regroupait les commentaires de 11 internautes
n'ayant jamais vu la série10.
Je viens de regarder les six premiers épisodes
du Prisonnier. Rude épreuve !
En particulier le cinquième, « The Schizoid Man ». (...) En tout cas, tu
ne m'as pas menti. C'est une très bonne série. Et je commence
à comprendre pourquoi tu m'as dit à plusieurs reprises qu'elle
avait des résonances dans le monde d'aujourd'hui.
L'article d'Alice
devrait titiller la mémoire des amateurs de séries puisqu'il s'agit
d'une version remaniée de l'article concocté par Martin Winckler
pour Les grandes séries britanniques,
paru en 1994 chez 8e Art :
l'ordre des paragraphes est différent, sans doute pour mieux s'adapter
à la pensée d'Alice qui voit la série pour la première
fois alors que l'auteur l'a visionnée à plusieurs reprises (tout
comme BruceG66).
La vision de
la série a également évolué avec le temps et garde
quelques traces du projet initial sur les dialogues : dans l'échange
inaugural entre le N°2 et le Prisonnier, Vous le saurez en temps utile est ainsi remplacé par Ce serait trop vous en dire, ce qui est
évidemment une meilleure traduction littérale de That would be telling.
Patrick Ducher
avait jadis recensé les principales inexactitudes et lacunes de la version
française par rapport à la VO dans Do you speak Prisoner et L'Idiot
du Village11.
Cet état de fait n'est pas seulement dû à des erreurs manifestes
de traduction : il provient aussi des conditions de mise en oeuvre du doublage
où il faut aller très vite, et d'une adaptation des traductions
au mouvement des lèvres12.
Chercher à
rétablir une traduction plus fidèle est donc très louable
mais difficile à faire passer car le dialogue du générique
comme le fameux Bonjour chez vous
font désormais partie du patrimoine télévisuel des amateurs
francophones de la série : ils risquent donc d'avoir du mal à
entendre les villageois se lancer A la
revoyure à tous les coins de cottage... On peut aussi opter résolument
pour la VO dans l'édition DVD de
TF1 Video dont les sous-titres avaient
été (bien) revus par la société Aktarus. Et McGoohan
en VO, c'est quand même quelque chose, non ?
Au jeu des 7
différences entre l'article de 1994 et le Numéro 7, les
adorateurs des beaux châssis relèveront une petite erreur :
la Lotus Seven du Prisonnier est
bien jaune et verte et non jaune et noire comme l'écrit Alice dans son
article. Le doute est permis malgré le beau travail de restauration des
couleurs de l'édition DVD, mais l'édition spéciale Prisoner de la voiture, sortie en 1989 chez Caterham13,
ne laisse aucun doute quand on la rencontre au détour d'une route sinueuse...
Mais revenons-en à nos lapins, chère
Alice. La jeune fille, qui considérait au tout début cet article
comme un devoir, se prend très vite au jeu et élargit ses recherches
sur la série avec un goût très sûr, jugez-en plutôt !
Elle clique ensuite sur la page du rÔdeur, le site des fans
français du Prisonnier, fait un tour sur le forum pour y apprendre
qu'un écrivain français de romans populaires prépare un
roman destiné à paraître fin 2007 pour le 40e
anniversaire de la série14,
dévie vers le site du fan-club britannique Six of One.
Elle se désole
que le fan-club anglais n'organise rien de particulier pour les 40 ans de la
diffusion de la série et tombe sur l'annonce d'un atelier
d'écriture de scénarios qui se tiendra les 26, 27 et 28 octobre 2007 à Portmeirion. L'événement,
organisé par le groupement de scénaristes « Script Doctors »,
dont plusieurs membres sont des fans de toujours du Prisonnier, (...) prendra pour base de
travail la trame d'un des meilleurs épisodes de la série, « The
Schizoid Man », diffusé pour la première fois le
29 octobre 1967.
Ravie et excitée, Alice clique sur l'adresse
électronique. Non, n'insistez pas, je n'irai pas plus loin car ce
serait trop vous en dire...
Miroir magique
Le concept de
roman-série prend peu à peu tout son sens dans une polyphonie
pleine d'humour : Winckler s'amuse, se dédouble, joue avec l'identité
de ses personnages, mélange les genres, venge le réel à
coup de fiction, noie le lecteur puis le repêche, bref, il nous fait son
numéro !
Loin de moi l'idée
de dévoiler ce qu'il y a de l'autre côté du miroir, ce qui
serait aussi criminel que de dire qui est le N°1 à celui qui l'ignore.
Je me contenterai donc de sortir quelques lapins de mon chapeau qui n'est pas
aussi rempli que celui du romancier...
Les références au
Prisonnier sont à la fois évidentes
et masquées. Outre l'article d'Alice, l'ouvrage est divisé en
17 chapitres comme autant d'épisodes de la série, parmi lesquels
« The Schizoid Man »
joue un rôle central : c'est en effet l'épisode préféré
de Winckler dans son article de 1994, et c'est aussi celui de BruceG66 dans
le Numéro 7.
J'ai
toujours eu le sentiment qu'il résumait la série : la question
centrale que le Village pose au Prisonnier est « Qui es-tu ?
Qu'est-ce qui te définit ? » (...). Ce qui nous dit qui
nous sommes, au fond, c'est d'abord la conscience que nous avons de nous-mêmes.
Mais quand les lieux, les objets qui nous entourent nous renvoient une image
différente de celle que nous avons en tête, que devenons-nous ?
Qui sommes-nous ?
La question de l'identité est d'ailleurs posée à
tous les personnages du roman, et chacun y répond à sa façon,
de gré ou de force : Eddie Dante, BruceG66 et Alice sont de toute
évidence de la race des réfractaires, de ces personnes qui comme
le Numéro 6 sont irréductibles non par idéologie ou par conviction, mais par essence.
Eddie est sans doute celui dont l'expérience le rapproche le plus
de celle du Numéro 6, notamment dans le centre de Kenisha qui rappelle
furieusement l'hôpital de la série. Tous les hommes ont un point de rupture, disait le N°2 dans « Le
marteau et l'enclume », et les dirigeants de WOPharma s'emploient
activement à le chercher pour faire avouer le pilote.
Ces dirigeants forment de leur côté une belle brochette
de N°2 modernes : Andrew Sheperd, Bénédicte Beyssan-Barthelme
et Theodore Capra, respectivement vice-présidents et président
de la multinationale, sont en effet les concurrents effrénés d'une
course au pouvoir qui se nourrit de villageois exploités dans le monde
entier. Hasard ou pas, leurs noms m'ont fait penser à l'épisode
« A, B, C ».
Le cas de Theodore Capra est d'ailleurs
intéressant : c'est incontestablement une belle ordure mais sa passion
pour The
Fountainhead, le roman d'Ayn Rand sur un architecte idéaliste
qui préfère détruire un immeuble plutôt que de se
compromettre, prouve qu'il doute encore, et que sa vie pourrait être belle.
A moins qu'il ne cherche à se convaincre que les principes de l'architecte
sont la raison même de son échec. Pour ceux qui n'ont pas encore
vu le film de King Vidor tiré du roman avec Gary Cooper (1949), précipitez-vous15 !
The
Fountainhead et le village de Portmeirion font d'ailleurs la transition
entre les 2 parties du roman : c'est en effet dans ce lieu inséparable
de la série que l'architecte Frank Lloyd Wright, qui a inspiré
le héros d'Ayn Rand, offre un exemplaire du roman à sir Clough
Williams-Ellis, l'architecte de Portmeirion.
Mais c'est également
dans ce lieu que Bénédicte Beyssan-Barthelme décide d'organiser
le congrès de WOPharma en septembre 2007, après avoir trouvé
chez elle une brochure qu'Alice avait imprimée. Alice qui de son côté,
s'y rendra à bord d'une Alouette II, cela va sans dire : de là
à en déduire que l'architecture nourrit la fiction et inversement...
Mais le Prisonnier n'est pas le seul
à infiltrer le roman : d'autres héros, d'autres séries
s'y glissent l'air de rien dans un grand jeu de références déguisées
en forme d'hommage. Les Script Doctors font diablement penser aux scénaristes
d'Urgences, et le personnage d'Eddie Dante n'est pas sans rappeler
la gouaille de l'agent secret Lemmy Caution, joué pendant de longues
années par un certain... Eddie Constantine : Eddie Dante chante
« Cheek to cheek »16
plutôt que « Cigarettes, whisky et p'tites pépées »,
mais les 2 personnages ont ce côté macho baroudeur au grand coeur.
Dans la deuxième partie du
roman surgissent tout à coup 5 personnages, 4 hommes et une femme, qui
répètent un scenario improbable de substitution du président
de WOPharma : on se demande tout d'abord d'où ils sortent, et Winckler
s'amuse dans un aparté de l'égarement de
son lecteur. Il lui conseille donc de changer de vision et d'imaginer les protagonistes
sur un échiquier, comme dans « Echec
et mat » : ce
qui trouble votre lecture, c'est la présence sur l'échiquier de
pièces floues -Don, Wally, Marty, Connie et Bernie. Ils travaillent en
équipe. Ils ressemblent à des pions... et leur couleur n'est pas
visible.
Même répartition des
rôles, même mode opératoire : pas de doute, l'équipe
de Mission : impossible a encore
frappé ! La preuve en est que le créateur de la série,
Bruce Geller, s'était glissé dès le départ dans
la peau de BruceG66. Les prénoms font clairement référence
à la 1ère saison avec Dan Briggs (Steven Hill) alors
que Jim Phelps n'apparaît qu'à la saison suivante. Et si je vous
demande de deviner qui avait écrit l'article sur cette série dans
Les grandes séries américaines paru chez 8e Art en 1994, je suis sûre
que vous avez une petite idée.
C'est dans ce cadre échevelé
qu'entre en scène l'autre visage d'Eddie, sous le masque de The Great
Dante, le grand magicien ! Si de nombreux magiciens célèbres
ont porté ce nom de scène par le passé17,
seul Eddie a eu l'heureuse idée de le croiser avec Zorro pour mieux se
venger à couvert des dirigeants de WOPharma. L'illusion au service de
la désillusion, en quelque sorte : car mettre en lumière
le côté obscur de la réalité par le biais de la fiction,
n'est-ce pas le but de tout écrivain ?
Maintenant, c'est à vous de jouer avec le
Numéro 7 et de me démontrer que j'ai oublié de
vous parler de la moitié du bouquin. Pour ma part, je quitte le village
avec Eddie à bord de son hélicoptère, et nous nous enfonçons
dans la nuit. Heaven, I'm in heaven, and my heart beats so that I can hardly
speak...
[1] Adhérente de
l'association depuis 1992, elle a été rédactrice en chef
de la revue trimestrielle le rÔdeur
entre 1998 et 2006.
[2] Cf. http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=895.
[3] Paru aux éditions La découverte en 2002.
[4] www.leem.org
[5] Pour le débat contradictoire sur le licenciement de
Winckler cf. http://martinwinckler.com/rubrique.php3?id_rubrique=29
[6] Cf. aussi le chapitre « Ménages »
sur le licenciement de Sachs par Emmanuel Dutroucq (!), le PDG.
[7] Cf. le classement de ces entreprises sur www.leem.org
[8] Touche pas à mes deux seins
aux éditions de la Baleine
en 2001 (dans la série des aventures du Poulpe), Mort in vitro en 2003 et
Camisoles en 2005 aux éditions Fleuve noir
(les enquêtes de Lhombre et Watteau). Cf. aussi Noirs scalpels, anthologie
de petites horreurs médicales publiée en 2005.
[9] La Vacation, La
maladie de Sachs et les Trois médecins, parus chez
POL en 1989, 1998 et 2004.
[10] Pour en savoir plus et/ou le commander, cf. http://www.leprisonnier.net/,
rubrique publications/hors-collection. Des témoignages plus récents
sont parus dans le rÔdeur, dont les derniers en 12/2006 dans le
n°57-58.
[11] Ces 2 textes de l'actuel président du fan-club ont
été publiés par le
rÔdeur en 1991 et 1996 ; dans L'Idiot du Village, cf. en particulier
le chapitre V.
[12] Cf. à ce sujet l'excellent Rencontres autour du doublage des films et des séries télé,
publié en 2006 sous la direction de François Justamand et Thierry
Attard chez Objectif cinéma (compte rendu dans le rÔdeur n°57-58, 12/2006). Cf. aussi le témoignage
de Jacques Thébault, la voix française de McGoohan, lors de la
4e Rencontre française du Prisonnier en 12/1990 à Saint-Etienne.
[13] Cf. Seven Passion de Rémi Nicolao
et Emmanuel Joucla, Drivers, 1ère édition 2004,
p. 59. 47 exemplaires ont été produits, dont un certain... Patrick
McGoohan a assuré la promotion.
[14] http://forum.leprisonnier.net/viewtopic.php?p=7100#7100.
Alison remercie Alice !
[15] Même prescription pour La
vie est belle de Frank Capra.
[16] Chanson écrite par Irving Berlin dans les années
1930, chantée par Fred Astaire, Frank Sinatra et bien d'autres.
[17] Citons notamment Oscar Eliason (1869-1899) et Harry Jansen
(1883-1955) : pour en savoir plus, cf. http://www.illusionata.com/mpt/view.php?id=68&type=articles