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Le fan-club du Prisonnier
(créé en 1991)

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N°35
(avril 2001)

Anniversaire | Objets du culte | DVD | Winckler au Salon | Films | TV | Le Fils du Général | Smart is beautiful | Livres | En avant le générique


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Anniversaire

Comme chaque année, le mois de mars se prête à des festivités rapprochées : car après la Saint Patrick qui donne lieu à des débauches de Guinness le 17 (nous en avons profité pour susurrer d’une voix langoureuse à l’ami Ducher Bonne Fête, Mister President), c’était l’anniversaire de McGoohan himself qu’il s’agissait de célébrer le 19 mars : 73 ans le bonhomme, des séries, des films, des poèmes et des projets pleins les poches, et certainement l’envie farouche qu’on lui foute la paix ce jour-là plus encore que tous les autres. Vous comprendrez qu’on n’ait pas placardé la nouvelle en pleine page du Monde à la mode de nos amis anglais…

Objets du culte

Faute d’aider PMcG à souffler ses bougies, vous pouvez malgré tout assouvir vos désirs de fan par des moyens détournés : monter et peindre de vos petites mains une maquette au 1/6ème du N°6 par exemple ; c’est une offre que vous propose Fifth Sense via le site Internet http://www.hollywood-stock.com, pour la somme pas si modique de 675FF (102,90 €) – (Cf. « Les produits dérivés du Prisonnier », rÔdeur n°34)

Si vous disposez d’une belle vitrine, The Portmeirion Village Collection vous permettra de l’agrémenter de miniatures en résines représentant les bâtiments du village, chaque modèle variant entre 250 et 350 FF malgré la délocalisation en Chine de leur fabrication… Vous pouvez les commander directement à la Prisoner Shop à Portmeirion, ou leur adresser un courrier électronique (siopau@portmeirion-village.com).

Mais si le printemps vous donne des envies furieuses de vous dépenser, la trottinette de course vous révèlera les sensations inouïes de ce Grand Bi très modernisé : c’est Paris Match du 19/10/2000 qui propose cette Kickbike Classic Millenium, véritable Rolls des trottinettes pour branchés friqués (2540FF tout de même). En plus, elle se laisse grimper dessus beaucoup plus facilement qu’un Grand Bi : le pied, pour faire ses courses en ville !

DVD

Alors que vous vous délectez encore et toujours du coffret DVD français sorti en novembre dernier, surtout depuis que le-dit coffret a été mentionné aux côté d’Albator dans l’émission Exclusif de Flavie Flament et Frédéric Joly (TF1, le 30/11/2000 vers 18h45), pendant ce temps-là, disais-je, sachez que nos amis américains bien entendants ont eu toutes les peines du monde à comprendre de quoi il retournait dans les épisodes du coffret N°2 édité par A&E : « Le carillon de Big Ben » et « Le général » étaient tout particulièrement affectés de distorsions sonores étranges. Résultat des courses ? Echange standard des DVD défectueux, et mauvais point pour A&E.

Martin Winckler, intimidé, et plongé dans le dernier rÔdeur. (photo : Delphine Audibert)Winckler au Salon

La région lyonnaise a également son salon du Livre, et il s’est tenu cette année du 2 au 4 mars, à Bron comme toujours. Ce salon doit une partie de son prestige à la qualité des auteurs invités, et Martin Winckler, bien connu de nos lecteurs (cf. rÔdeur n°32 notamment), y était à l’honneur pour la seconde fois. J’en ai donc profité pour tenter de rencontrer l’amateur impénitent de séries ainsi que le romancier étonnant ; cotre rédac’ adorée tenant par ailleurs un stand de librairie, j’ai dû déléguer ce rôle à une collègue qui a parfaitement rempli sa mission : lui faire dédicacer La Vacation (mais ça, vous vous en moquez), le prendre en photo (il était tout gêné), et… lui remettre deux numéros du rÔdeur, le tout dernier en couleur, et le N°32 qui contenait un article sur lui et le citait en couverture. Et là, grand sourire, et visiblement grand bonheur : Oh ! Le rÔdeur ! Je sais jamais comment on fait pour l’avoir. Il était ravi. Faute de temps, il n’a malheureusement pas pu tenir sa promesse de venir me rencontrer, mais ce n’est que partie remise. D’ailleurs, signe des temps, le salon de Bron présentait un coin étrange baptisé « Le Village » où l’on pouvait, autour du bar (…), lire, regarder, écouter, fabriquer, jouer… Un vrai village, quoi !Extrait du programme du Salon du Livre de Bron

Films

D’autres nouvelles (que dans le Tally Ho plus loin dans ce numéro) de Christopher McQuarrie, le futur scénariste du peut-être Prisonnier sur grand écran : il vient d’écrire et de réaliser Way of the gun, un polar à la sauce Tarantino. Ca ne prend pas. C’est tout du moins l’avis récent de Télérama (date inconnue, décidément, il y a du laisser aller dans cette rédaction !). Conclusion du journaliste, Frédéric Strauss : Way of the gun se feuilletterait avec plus de plaisir, si chacun de ses épisodes ne supportait le poids mort de références mal recrachées. Ca promet ?

Deux références anecdotiques maintenant : dans le film de David Twolry, d’ailleurs intitulé The Arrival (1997), une scientifique libère un ballon-sonde, c’est-à-dire un rôdeur… Et puis une jeune internaute nous signale que même dans le film Tarzan sorti l’an dernier chez Disney, le père de Jane (si j’ai bien compris) lance un superbe « Bonjour chez vous » avant de rejoindre Tarzan, Jane et les gorilles sur la plage. Quelle aventure !

TV

Beau début d’année, puisque le 01/01/01 (tout un symbole) à 18h10 sur M6, nous eûmes le plaisir inoubliable d’apercevoir McGoohan dans un film inédit à la télévision, voire au cinéma : il s’agit du Fantôme du Bengale de Simon Wincer, sorti en 1996 et resté depuis dans les brumes douteuses des difficiles réputations de navet. L’occasion était unique de se forger une opinion : tiré d’un célèbre personnage de BD créé par Lee Falk en 1936, le Fantôme fut à la fois l’ancêtre de Batman et de Superman (L’Ecran Fantastique, date inconnue), un super-héros élégamment vêtu d’un masque et d’une combinaison violette très ajustée qui combat les méchants (un vilain nommé Xander Drax) tout en séduisant de sa moue ravageuse les deux héroïnes (la gentille et la méchante). Mais que faisait donc McGoohan dans cette aventure assez peu palpitante ? Et bien, de toute évidence, il avait besoin de manger : cantonné dans des apparitions épisodiques dans le rôle du père du Fantôme (une sorte de fantôme du Fantôme, un sous-ObiWan Kenobi), il donne peu la mesure de son talent, si ce n’est dans un sourire lubrique quand, à la fin, il invite son benêt de fils, toujours ganté de mauve, à retenir la belle grâce à qui il a découvert l’amour… Moralité : certains inédits feraient mieux de le rester.

Nos amis américains ont eu l’opportunité de se consoler en regardant le dernier épisode de Columbo écrit et réalisé par McGoohan : c’était le 13/02/2001 sur ABC, et il s’agissait bien sûr de « Murder with too many notes », « Meurtre en musique » in french, of course (cf. rÔdeur N°32).

Pour nous autres, nous avons dû nous contenter sur nos écrans d’allusions au Prisonnier plus ou moins tirées par les cheveux : dans Questions pour un champion du 12/01/2001 sur France 3, les candidats avaient pour indices une série de 17 épisodes, dont le dernier s’appelle « Le Dénouement », et dans laquelle une grosse boule blanche poursuit… Julien Lepers aurait pu rajouter que cette série était aussi rediffusée sur la même chaîne, tant qu’à faire.

L’autre allusion est à trouver du côté des Sept péchés capitaux de Julien Courbet, le 5/01/2001 sur TF1. Où l’on découvrait un certain M. Perez, seul commerçant d’une galerie marchande désertée à Chambly, et pour cette raison surnommé « Le Prisonnier ». Le thème des barreaux qui se ferment, du N°1/Maire de la ville, et surtout l’illustration du reportage avec des musiques bien choisies du Prisonnier prouvent un souci réel de « filer » la métaphore ; quant à faire d’un commerçant esseulé un potentiel N°6, c’est transformer en noble révolte ce qui n’est après tout qu’un ratage commercial.

Le Fils du General

Josh Greifer nous a écrit sur le site du rÔdeur. C’est qui ça, Josh Greifer ? Et bien, le fils de Lewis Greifer, alias Joshua Adam, le scénariste du… « Général » ! Faut suivre, un peu. Toujours est-il qu’il faisait judicieusement remarquer des différences de traductions entre la VO et la VF, notamment à la fin de l’épisode, lorsque le N°6 met en échec le général en lui demandant « Why? », traduit en français par « Quoi ? » (What?) pour des raisons pures et simples de doublage. Patrick Ducher lui a donc fait parvenir un exemplaire de son Do you speak Prisoner où il répertoriait, il y a longtemps déjà (10 ans !), toutes ces différences plus où moins voulues. A quand la réaction des filles de Joseph Serf, de Paddy Fitz, bref de McGoohan ?

Smart is beautiful !

Une info à confirmer puisqu’elle ne provient que d’un groupe de discussion sur Internet : il semblerait que le créateur de Destination Danger, Ralph Smart, soit décédé le 12 février dernier à l’âge de 92 ans. Il rejoint donc Lew Grade au panthéon des créateurs de séries (cf. rÔdeur N°27), avec comme fleuron commun leur héros John Drake qu’ils ont commencé à imaginer à la fin des années 50.

Ralph Smart, d’origine australienne, avait travaillé comme scénariste ou réalisateur pour The adventures of Robin Hood, The adventures of William Tell et The adventures of Sir Lancelot, avant de gagner ses galons de producteur avec The buccaneers et surtout The Invisible man (Baudou-Ferrari, Destination Danger, 8ème Art, 1991, p. 172). En plein dans la vogue de l’espionnage du début des années 60, Ralph Smart fut le premier à imaginer l’impact que ce type de personnage pourrait avoir sur un écran. Le succès de John Drake est évidemment garanti par le talent de McGoohan et par la richesse et l’exotisme des scénarios. L’acteur lui doit donc une bonne part de l’expérience qui allait lui ouvrir les portes du Prisonnier. Hommage.

En avant le generique

Clin d’œil étonnant : la pochette du 3ème et avant-dernier album de Michael Penn (le frère de Sean, fils d’Arthur), intitulé Resigned (1997, Sony, EK67710, en import), est extraite du générique du Prisonnier, avec gros plan sur le tiroir dans lequel tombent les fiches des agents démissionnaires. Notons également au dos de la pochette, la fiche de Michael dont la photo est barrée d’une rangée de X. Nous n’avons pu trouver aucune autre allusion directe dans les paroles de ses chansons, pas plus que sur son site Internet, ce qui est d’autant plus étrange que son précédent album s’appelait… Free-for-all ! Faute d’en savoir plus, nous nous contenterons de vous recommander hautement cet auteur merveilleux de pop-songs, dont chacun s’accorde à dire qu’elles auraient pu (dû) être écrite par… Paul McCartney, rien de moins.

Livres

Deux ouvrages récents ont fleuri sur les rayonnages de la Prisoner Shop : le premier intitulé The Prisoner – I am not a number est écrit par Steven Ricks, l’un des pontes de Six of One, également découvreur du rôdeur première version (sur lequel il s’arroge d’ailleurs une exclusivité assez contestable : il n’est après tout qu’un fan et non le créateur du dit engin). Ce livret de 32 pages, format A5, présente de nombreuses photos inédites, et constitue un bon point de départ pour la série.

Le second a pour titre Portmeirion, et propose en 52 pages, toujours en petit format, un tour complet de l’horizon architectural du village : croquis de Sir Clough, photos anciennes, historique des constructions…, un guide indispensable pour les amateurs. Ces deux titres sont en vente à la Prisoner Shop pour environ 30FF.

Le Prisonnier est également à l’honneur du dernier Stephen King, Cœur perdu en atlantide, paru en 2001 chez Albin Michel. Une des citations du début est un extrait du dialogue du générique, avec quelques approximations par rapport à la version française de doublage (« De quel bord êtes-vous ? » par exemple, au lieu de « Dans quel camp êtes-vous ? »). Cet échange inaugural entre le futur N°6 et le N°2 est simplement crédité au… Prisonnier, sans plus de précisions.

Signalons également pour les amateurs de jazz la parution chez Folio de Free Jazz Black Power de Philippe Carles et Jean-Louis Comolli. Dans une interview réalisée par les Inrockuptibles en octobre dernier (n°262 du 24 au 30/10/00), Jean-Louis Comolli analyse ainsi le geste de rupture que constitue le free jazz : dans le monde qui est le nôtre, le gouvernement des œuvres et des âmes est de plus en plus lié à la notion de programme, de scénario, de contrôle et de surveillance… Maintenir l’imminence d’un geste qui puisse déchirer me paraît être une nécessité politique.

Enfin, l’on peut inviter les fans amateurs de lecture à se pencher sur le cas de Double Vie de Pierre Assouline, paru en janvier 2001 chez Gallimard. Dans le bulletin N°436 des éditions, l’auteur revient en effet sur un roman qui dénonce entre autres la surveillance permanente qui nous entoure : je crois que l’individu ne s’est jamais senti aussi libre et libéré qu’aujourd’hui grâce à la technologie, et dans le même temps qu’il n’a jamais été aussi prisonnier des contraintes extérieures. (…) Qu’il s’agisse de la vidéosurveillance, des cartes bancaires, du téléphone, pour ne citer que quelques exemples, ces nouveaux outils technologiques, indispensables ou prétendus tels, permettent une traçabilité de l’individu qui restreint sa liberté et sa vie privée. On n’arrête pas de vous le dire.

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Dernière mise à jour le 5 mai 2001.