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Le fan-club du Prisonnier
(créé en 1991)

Parfum du jour

N°52
(juin 2005)

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Retour aux sources

Il existe en France un lieu qui mérite le respect des fans du Prisonnier. Peut-être tout autant (voire plus ?) que Portmeirion où fut tournée la série en 1966. Ce lieu, c’est Pommiers dans la Loire. Et c’est là que Jean-Michel Philibert eut deux idées de génie : rassembler les fans français de la série au sein d’un club et organiser la première Rencontre Française du Prisonnier !

Fort de ce patrimoine historique important, une télévision locale, TL7 (Télévision Loire 7) eut l’idée de tourner un reportage sur les fans du Prisonnier dans les lieux mêmes où tout avait commencé, il y a déjà 18 ans.

C’est donc par une matinée grise et un peu humide que nous nous retrouvâmes, Anne-Marie et moi-même, ce samedi 7 mai 2005 chez Jean-Michel pour retrouver les deux journalistes, François REVOUY et Rachid ZAMRANI (à la caméra), qui étaient déjà sur place en train de filmer de nombreux objets du culte : badges, revues, dvd, maquettes, grand-bi, lava-lampes…

Puis, en route pour Pommiers (Jean-Michel habite maintenant St-Etienne) en convoi : la voiture de Jean-Michel, la voiture de la télévision et la voiture du N°6, une Caterham Super Seven qui allait servir de studio de tournage mobile pour le reportage. Ce fut assez étonnant de voir le caméraman de TL7 sortir à moitié par la portière de sa voiture à 110 km/h sur l’autoroute (c’est son collègue qui conduisait, rassurez-vous !) pour filmer la Seven sous tous les angles et en mouvement ! Déjà que l’on ne passe pas inaperçu avec une telle voiture, mais l’ambiance paparazzi sur la route, ça en a étonné plus d’un !

Arrivés à l’entrée de ce magnifique village qu’est Pommiers, Anne-Marie et moi nous costumons en villageois : cape multicolore pour les dames et veste à liseré pour les hommes. Pendant ce temps, les journalistes étaient partis mettre en place le matériel pour filmer notre arrivée triomphale dans le village : habillés en villageois et roulant à bord de la Seven, ça en jette ! D’autant que le soleil était aussi en rendez-vous, ce qui ne gâchait rien !

Puis vint le temps des interviews… C’est derrière le volant que j’ai répondu aux questions : pourquoi une telle voiture, comment vivre au quotidien sa passion de la série, etc. Puis c’est au tour d’Anne-Marie de passer sur le grill et d’expliquer comment la série a changé sa vie (avant j’étais grosse et moche. Depuis, j’ai découvert Le Prisonnier et on ne me jette plus de pierres…).

Petit tour de Pommiers avec caméra embarquée, ambiance Grand Prix, avant de se retrouver devant LE lieu culte de Pommiers : l’école où Jean-Michel officiait et la salle des fêtes où eurent lieu les deux premières Rencontres du Prisonnier. Une longue interview où Jean-Michel expliqua sa motivation à créer le fan-club et ce qu’est « la vie d’un fan du Prisonnier ».

Pour montrer ce que peut être une rencontre de fans, nous avons improvisé à trois un mini débat où nous avons parlé de John Drake contre le N°6, Jakita, la place des femmes dans la série et dans le club, des sujets très sérieux mais toujours sur un ton léger !

Le tournage s’est terminé sur l’image du journaliste, à bord de la Seven, ravi de sa nouvelle voiture et qui part en trombe dans un grand « Bonjour chez vous ! ». Il ne nous reste plus qu’à attendre la diffusion de cette émission, probablement fin mai ou début juin, mais hélas uniquement visible dans la plaine du Forez. Mais nous ferons le maximum pour en obtenir une copie et vous la présenter lors de la prochaine Rencontre Française du Prisonnier dont la date et le lieu ne sont pas encore connus. Pommiers ? C’est une idée…

Mais après le départ des journalistes, la vie des fans continue. Et tous les participants à une Rencontre vous le confirmeront : il n’y a pas de rassemblement de fans sans un bon restaurant. Et ça tombe bien car il y en a un à Pommiers ! C’est donc autour d’un plat (de plusieurs mêmes !) que nous avons échangés nos impressions sur la matinée, parlé du Prisonnier et surtout de tout un tas d’autres choses car le fan du Prisonnier n’est pas monomanique, bien heureusement !

Perdu et retrouvé

Vous vous souvenez tous de Jacques Pradel, l’animateur au visage poupin et aux grands yeux de chien battu qui faisait les beaux jours de Perdu de vue dans les années 80 ? Et bien l’animal bouge encore, et il s’est reconverti dans la chronique touristique tous les dimanches après-midi, sur Europe 1.

Et devinez quoi : le Village était à l’honneur de ce magazine du tourisme, du voyage et de l’aventure le 17/04 dernier, entre 15H et 17H. Et là, entrée en fanfare de Pradel pour annoncer son sujet : je m’adresse tout d’abord à tous les N°6 qui sont actuellement à l’écoute. Je suis le N°2. Si vous voulez savoir quel est vraiment le N°1, vous devez vous rendre le plus vite possible dans le nord du Pays de Galles, en Grande-Bretagne, dans le village de Portmeirion.

Gasp ! Quelqu’un lui aurait donc vendu la mèche ? Ca, c’est encore un coup du Guide du Routard et de son édition 2005 sur l’Angleterre et le Pays de Galles… Las, si le responsable d’édition, Gavins Clemente-Ruiz, a l’air d’avoir effectivement visité le village, il semble aussi avoir oublié de vérifier ses infos, comme la plupart des journalistes aujourd’hui. Car conseiller de s’y rendre en bateau depuis la Bretagne, ou en avion via Cardiff, c’est prendre le Guide du pèlerin du tandem Vergnieux-Alonso pour du pipi de chat ! Il met 15 jours pour y aller, ou bien ?

Mieux encore, oui, il y a encore des gens qui habitent à Portmeirion : ah bon, on nous aurait menti pour Max ? Et Pradel de lancer cette réplique inoubliable : je m’interroge sur la santé mentale des gens qui vivent là dedans… Nous aussi, Jacques, nous aussi on s’interroge…

Plus fort encore, on en arrive à parler du… Prisonnier, si, j’vous jure ! Et là, Jacquot y va franco : je savais qu’il y avait justement un club de fanatiques. Avec Vanessa Zhâ, qui prépare cette émission avec moi, on s’est amusés à s’inscrire sur des trucs, ils nous ont pas répondu. Je ne sais pas si l’association est un peu dans le coma, mais si elle est dans le coma, elle va se réveiller (…).

Vous vous sentez comateux, vous ? Et fanatiques, hic ? Moi pas trop, Patrick Ducher et Christian Delattre encore moins lorsqu’après vérifications, ils n’ont pas retrouvé trace de la donzelle Vanessa et du sieur Jacquot sur les forums et autres courriels, y compris Outre-Manche.

Bon, faut nous comprendre Jacques, ça fait pas sérieux, et ça rend un peu furax quand on s’échine les soirs pour que les fanatiques aient leur dose trimestrielle… Du coup, on était tout retournés à la Rencontre fin avril, et fort peu comateux en en parlant !

Mais Patrick était bien décidé à ne pas en rester là : après avoir envoyé un rÔdeur et fait savoir que le club bougeait encore, il a été contacté par Vanessa –tu vois quand tu cherches ?– et a demandé un droit de réponse dans une prochaine émission. L’interview de Patrick a donc eu lieu le 5/05 par téléphone, pour une diffusion le 8/05 suivant peu après 16H.

Et il faut reconnaître que Jacques Pradel a été bon prince, car après avoir demandé à Patrick s’il avait fait l’expérience de vivre au Village en louant un cottage, il a fait amende honorable : il y a à peu près un mois, j’ai parlé de ça, et je me suis laissé aller à dire que oui il y avait un site internet du fan-club du Prisonnier mais qui devait être un peu dans le coma (…). J’avais laissé entendre aussi que peut-être cet engouement pour le Prisonnier était en train de tomber, alors (…) vous avez pris contact avec nous et c’est pour ça, en tant que N°1 du fan-club français – vous n’êtes pas un numéro non plus, vous êtes un homme libre, et en plus vous éditez une revue qui s’appelle le rÔdeur

Et Patrick s’est donc fait un plaisir de lui expliquer ce que faisait le club depuis 1989, la revue, les autres activités du club, le site internet dont il a pu citer l’adresse et souligner le bon référencement à partir de Google : cette adresse figure depuis lors sur le site d’Europe 1, à la rubrique « se divertir » correspondant à l’émission du 8/05.

Le ton était cordial, voire blagueur quand ils en sont venus à parler de McGoohan :
- Jacques Pradel : il est un peu prisonnier de cette image
- Patrick : comme d’autres
- JP : oui absolument, je sais de quoi je parle…(rires).

Du coup, on lui pardonnera l’erreur sur la date des conventions anglaises, qu’il situait tous les 6/06 de chaque année : car après tout, il y a bien eu une convention un 6/06, mais à Saint-Etienne et en 1992 ! Et on ne va le contredire non plus quand il parle d’amateurs [qui] se comptent par centaines de milliers à travers le monde, car c’est bon pour le moral, tout comme une interview bien préparée !

Perdu et retrouvé (bis)

Sans guide du routard et avec grand bonheur, nos amis anglais de Six of One ont renoué avec les joies du Village pour leur 24ème Convention qui s’est tenue du 11 au 13 mars dernier. Parmi les invités d’honneur se trouvait par exemple Mike Billington, un des «hommes des bois» castagneurs dans «J’ai changé d’avis», plus connu pour son rôle du Colonel Paul Foster dans UFO, ou encore Roger Parkes qui écrivit le scenario de ce même épisode.

Les traditionnelles reconstitutions de scènes eurent lieu sous un beau soleil printanier, et les 3 prochaines conventions sont d’ores et déjà programmées : pour plus d’infos, rendez-vous sur www.portmeiricon.com.

Certains fans n’ont d’ailleurs pas attendu la prochaine convention pour se retrouver parmi les cottages colorés, puisque le 14 mai dernier a eu lieu la pose d’une plaque commémorative sur la boutique du Prisonnier, en présence de la télé galloise, de Robin Llywelyn, gérant de Portmeirion et petit-fils de Sir Clough, et de Fenella Fielding, la voix du Village, celle-là même qui annonce le beau temps et le parfum des glaces…

On attend les photos de nos envoyés spéciaux lors de leur prochaine expédition automnale car nous n’avons pas le droit de reproduire les photos anglaises, mais on peut déjà vous dire que cette plaque ronde, dédiée à Mc Goohan et à l’équipe de tournage galloise, présente le visage de l’acteur entre un grand Bi et une silhouette du N°6 poursuivie par un rôdeur. Le texte qui résume la série a été écrit par Roger Langley de Six of One.

Perdu (vraiment)

Nous venons d’apprendre la disparition de Michaël Billington, décédé le 3/06 dernier à l’âge de 63 ans des suites d’un cancer. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site personnel de l’acteur, www.michaelbillington.org.uk, celui de son fan-club, mikebillingtonfans.com, ou encore celui du fan-club des séries du couple Anderson, www.fanderson.org.uk, puisque l’acteur s’est largement fait connaître par les épisodes d’UFO.

On y apprend d’ailleurs que c’est Rose Tobias Shaw, le directeur de casting du Prisonnier, qui le proposa pour le rôle en se souvenant de sa prestation musclée dans «J’ai changé d’avis». Il avait également été pressenti pour le rôle de James Bond.

Par un curieux coup du sort, Ed Bishop qui jouait le colonel Straker, son supérieur dans UFO, est mort 5 jours plus tard, à 73 ans. Une raison de plus pour voir ou revoir cette série de science-fiction kitsch mais bien jouée, qui préfigure Cosmos : 1999 à bien des égards.

Le Prisonnul

A défaut de voir McGoohan en méchant dans l’épisode III de Star Wars où il aurait pu jouer un copain de l’Empereur (mais à quoi pense donc George Lucas ?), rabattons-nous sur le petit écran, tous formats confondus : dans le rayon DVD, je demande par exemple Les Nuls, L’intégrule paru récemment en coffret 4 DVD chez Canal + vidéo.

Pour tous ceux qui, comme moi, sont totalement passés à côté des Nuls au moment de leur diffusion pour cause 1) de zone géographique arriérée 2) de père accro au JT, ce coffret est une merveille de drôlerie et de méchanceté. Pour les autres aussi, visiblement… Les 4 compères y démontrent leurs talents d’acteurs au service de parodies délirantes et peu soucieuses du politiquement correct, qu’il s’agisse de Mizou-Misou ou de la France aux chansons

Mais ce sont surtout les 2 DVD d’Histoire(s) de la Télévision qui nous intéressent, au cours desquelles Chantal Lauby, Alain Chabat et Dominique Farrugia jouent pendant 50 épisodes à la maman (Eve-Marie), au papa (Roland) et au fils (Gilou) de la famille Gilet, une famille qui passe sa vie, vissée devant la TV, à l’époque où il n’y avait qu’une chaîne. Les allusions à la série y sont multiples, et ce dès le générique où la voix off imite Gilou zézayant moi, ce que j’préférais à la télé, c’était la série le Prisonnier.

Les allusions deviennent un véritable hommage dans le dernier épisode, «Et la télévision inventa le dernier épisode», où Gilou se révolte contre sa vie de spectateur enfermé devant le poste : ses parents tentent de l’empêcher de sortir car la vie au dehors est pleine de dangers, mais Gilou sort quand même suivi de ses parents, et se retrouve stupéfait devant la porte du N°6 au Village ! Suit un long et beau travelling arrière en hélicoptère, où l’on voit s’éloigner peu à peu le village dans la baie de Cardigan : à voir et à revoir.

TV

A voir ou à revoir aussi L’évadé d’Alcatraz diffusé le 26/04 à 22H50 sur France 2 avec Magoo en affreux directeur de prison, ou encore «Jeux d’identité» diffusé le 18/01 sur tvbreizh : Martin Winckler le présente dans sa sélection des séries de Télécâble n°767 du 15/01, en rappelant que certains épisodes [de Columbo] méritent d’être vus et revus tant ils dominent les autres par leurs qualités. Ceux que le rare Patrick McGoohan (ami proche de Peter Falk) interpréta et mit en scène font partie du lot. Dans «Jeux d’identité», l’acteur fait de plus un clin d’œil à ses rôles fétiches (ceux de Destination Danger et du Prisonnier) puisqu’il y interprète… un ancien agent secret. Dommage que la photo corresponde à l’épisode «En grandes pompes»… A noter qu’après 7 ans de réflexion (!), Martin Winckler ne tient plus cette chronique pour mieux se consacrer à d’autres (nombreuses) passions.

Pour les amateurs d’ambiances glacées, le DVD de Destination Zebra de John Sturges est sorti le 4 mai avec, d’après le test de la revue Années Laser, une image impeccable et un son de très bonne qualité. Les bonus se réduisent à un petit documentaire d’époque sur... le chef opérateur du film et des bandes annonces : dommage.

Enfin, pour les curieux, allez faire un tour du côté du Château, un film de Rudolf Noelte de 1968 inspiré du roman de Kafka : le chroniqueur du n°155 de Mad Movies (juillet-août 2003) rappelle en effet que le thème n’est pas sans rappeler la série britannique Le Prisonnier (où se situe le Village, quels en sont les habitants, que représente le Château, qui le dirige ?), avec cette même ambiguïté finale, car l’écrivain n’eut pas le temps d’achever son livre.

Punk attitude

Et décidément le Prisonnier se niche dans des endroits hautement improbables, puisque la série a récemment été diffusée entre 2 concerts des Buzzcocks ou de Slade lors du Punk Aid, une sorte de gala de charité punk qui s’est tenu à Norfolk du 18 au 20/03 derniers ! Preuve que la série a toujours un message libertaire, et que les punks sont des gens charitables comme les autres…

Pour plus d’infos, reportez-vous au journal Norfolk Eastern Daily Press, ou consultez le site www.punk-aid.com.

Le Ministère de l'Intérieur

Ce n’est pas le titre d’un nouveau roman de Dominique de Villepin, mais celui d’une pièce jouée au théâtre Guichet Montparnasse entre le 12/01 et le 12/03 derniers. Adaptée d’un roman d’Alice Massat par et avec Cécile Canal, il s’agit tout simplement d’un retour en enfance et d’un voyage au cœur de la féminité. A moins que ce ne soit l’inverse. Apparemment, l’écrivain et l’actrice ne manquent pas d’humour ni de goût, puisqu’elles déclarent : ce qui arrivait aux autres m’arriva enfin : je tombais amoureuse d’un garçon de collège, incarnation de différentes idoles parmi lesquelles, Jean-Louis Aubert, Luke Skywalker et numéro 6, héros de la série Le prisonnier, pour ceux qui s’en souviennent.

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Dernière mise à jour le 30 mai 2006.