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Le fan-club du Prisonnier
(créé en 1991)

Parfum du jour

N°57-58
(décembre 2006)

Des amis de 30 ans | C'est mon choix | Un tour à Dinard (bis) | Bi-colore | L'homme invisible | Boule de lumière | Tous sur Lotus | Les Gérard Award


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Des amis de 30 ans

Photo de Léa Crespi, l'Express du 29/11/2006Peter Falk était récemment en France pour présenter ses mémoires parues chez Michel Lafon et intitulées «Juste une dernière chose», les Mémoires de Columbo. Il en a profité pour promener sa démarche débonnaire un peu partout, notamment sur les plateaux de France 2 le 24/11 dans l’émission de Laurent Ruquier, «On a tout essayé», et le moins qu’on puisse dire, c’est que le bonhomme est un bon client pour ceux qui ont la chance de l’interviewer : drôle – ses blagues sur son œil de verre ! -, modeste, pas du tout du genre à cracher dans la soupe parce qu’il est plus reconnu pour son rôle de lieutenant à l’imperméable que pour ses très beaux rôles chez Cassavetes ou Wenders.

L’impression est confirmée par les 2 entretiens qu’il a accordés au Figaro du 24/11 où il s’est confié à Muriel Frat et Pierre de Boishue (www.lefigaro.fr), et à l’Express du 29/11 en compagnie de Christophe Barbier et Christophe Carrière (www.lexpress.fr). Quand le Figaro lui demande pourquoi les Français plébiscitent toujours Columbo, Peter Falk ne voit qu’une seule explication : ce sont des gens très intelligents ! Plus sérieusement, cela me touche, mes relations avec la France sont anciennes, même si Columbo n’y a jamais mis les pieds. Pour moi, Paris reste liée à une passion de jeunesse. La fille vivait en France, moi aux États-Unis. J’ai obtenu mon diplôme d’administration publique un mercredi. Le jeudi, je prenais le bateau pour la rejoindre.

Son amour pour le sexe faible ne s’est pas démenti depuis, y compris dans Columbo où les références à sa femme font partie intégrante du style du héros ; aujourd’hui encore, elles illuminent sa vie d’artiste peintre, comme il le confiait à l’Express : je peins et dessine essentiellement des femmes. Leur beauté, leurs courbes me fascinent depuis toujours. Pour ceux que cela tente, ses toiles sont vendues sur Internet par son agent !

Côté Columbo, l’acteur fait son possible pour décider les producteurs à tourner le 70ème épisode, car dit-il au Figaro, on tient un scénario formidable, je serais prêt à «tuer» pour faire ce film. Il s’agit, selon moi, de l’une des intrigues les plus ingénieuses de la série : un crime à distance dont l’arme est le téléphone. Mais il existe des désaccords avec les producteurs. Je leur en veux terriblement.

En attendant de pouvoir le faire, Peter Falk revisite avec plaisir ses meurtriers préférés avec l’Express, comme Faye Dunaway par exemple : et comment ! Faye est la menteuse la plus délicieuse avec qui j’ai joué. Côté masculin, mon favori reste Patrick McGoohan. Je n’avais jamais entendu parler de lui ni de sa série culte, Le Prisonnier. Je me souviendrai toujours de notre première rencontre. Je suis dans le hall d’un aéroport, en train d’attendre une correspondance. Arrive ce gars que je ne connais pas. Il s’assied près de moi, me regarde sans un sourire, et se met à lire un scénario. Un peu plus tard, je me lève pour prendre mon avion. Il me suit. Une fois installé, il se dirige vers moi et me demande ce que je pense du script. C’était celui qu’on allait tourner ensemble. Pendant le trajet, on a retravaillé quelques scènes. Patrick a remporté un Emmy Award [oscar de la télévision américaine] grâce à cet épisode. La saison suivante, on a fait un autre Columbo ensemble. Et il a gagné son second Emmy ! C’est dire la qualité de son jeu.

Parmi ses épisodes préférés, il cite également «Quand le vin est tiré» [1973], avec Donald Pleasence, car il s’agit d’un crime impulsif au nom de l’excellence. Le coupable assassine son frère, qui veut transformer en piquette le très bon vin de l’entreprise familiale. Il y a aussi «Votez pour moi» [1990], de et avec Patrick McGoohan. J’avais trouvé l’idée du scénario dans la salle d’attente de mon dentiste. J’y avais lu une revue, Police Chief Magazine, où il était dit qu’un criminel avait été démasqué par son empreinte dentaire sur un chewing-gum trouvé chez sa victime.

On ne saurait donc trop recommander la lecture des 2 interviews complètes et des mémoires d’un acteur passionné et passionnant, qui chaque jour, [se met] à genoux pour remercier le Ciel de [lui] avoir offert ce rôle. Ah, juste une dernière chose dans l’Express : Peter Falk s’est vu remettre lors de son séjour parisien une récompense par Martine Monteil, directrice centrale de la police judiciaire : pour bons et loyaux services ? C’est sa femme qui va être contente…

C'est mon choix

Nouvelle tentative de réduction télévisuelle à l’échelle monomaniaque : le club a été contacté pour participer au nouveau magazine Tv «Chacun sa place» animé par Evelyne Thomas et diffusé sur RTL9 [qui recherchait] un ou plusieurs témoignages de la passion des séries et la place qu’elles prennent dans notre vie, l’importance de ne pas rater un épisode, soit un «séries addict». Nous avons raté le tournage du 15/11 : étonnant, non ?

Un tour à Dinard (bis)

Nous vous avions annoncé dans le rÔdeur n°56 (09/2006) qu’un hommage spécial serait rendu au Prisonnier lors du 17ème festival du film britannique de Dinard qui s’est tenu du 5 au 8/10 derniers : mea culpa pour l’erreur qui s’était glissée puisque j’avais parlé du 10ème et non du 17ème festival.

Je persiste en revanche à m’étonner qu’une telle organisation méconnaisse à ce point le monde des fans pour ne pas proposer d’inviter un membre du club qui participera à l’animation du festival, et pour considérer ensuite que l’envoi de revues et de divers objets était un cadeau parce qu’on n’avait pas pu venir ! Ils pensent que les fans sont des rentiers, ou que la passion permet de vivre d’amour et d’eau fraîche ? Bref, passons.

Car ces petits désagréments n’empêchent pas que la série a bien été à l’honneur du festival les 6 et 7 octobre notamment, lors de projections d’épisodes dans la salle des Alizés, suivie le 7 par un documentaire et un débat après la diffusion du 17ème épisode : la Feuille du Festival n°53 du 7/10/2006 (www.festivaldufilm-dinard.com) l’avait d’ailleurs fort bien annoncé.

Six of One, contacté trop tard, a eu la chance qu’un de ses membres, Anna Jovanovich, ait des amis français bien informés et réactifs : elle a donc pu s’y rendre avec le film et le diaporama sur Portmeirion que ces 3 mousquetaires –alias Daniel Bernardin, Jean-Paul Levasseur et Serge Titeux - avaient concoctés et montrés lors de la dernière convention anglaise en 2006.

Son compte rendu pour le club anglais confirme la présence des objets et revues envoyées par Patrick Ducher, d’un Grand-Bi authentique, d’une Mini Moke et d’un rôdeur dénichés par Daniel–Portos-Bernardin, et d’une belle Lotus jaune et verte : il s’agissait comme nous l’avons déjà évoqué d’une Caterham Super Seven présentée pour l’occasion par M. Dumas, importateur officiel de Caterham en France, à qui nous devons la photo illustrant cet article.

Il fut demandé à Anna Jovanovich de présenter brièvement chaque épisode projeté, et après la fin du «Dénouement», 2 «experts» (un psychiatre et un étudiant en cinéma, dont aucun n’avait vu tous les épisodes) présentèrent leurs idées à propos de la série, sans laisser beaucoup de temps pour la discussion et les questions. Malgré cela, elle souligne tout le mérite d’un tel coup de projecteur à la série dans le cadre d’un festival de films, dans un pays qui ne parle pas anglais. Et cerise sur le gâteau, les 3 mousquetaires ont filmé de quoi concocter un nouveau film : les gars, c’est quand vous voulez pour nous montrer vos œuvres.

Autre bonne nouvelle, qui reste à confirmer car je n’ai pas retrouvé de source sûre sur le sujet, ni sur le site du festival ni sur celui de l’auteur (l’info aurait paru sur le programme du festival) : Martin Winckler, toujours lui, aurait annoncé un ouvrage à paraître sur le Prisonnier. On ne sait pas s’il s’agit du projet sur les dialogues de la série prévu il y a de nombreuses années aux éditions Huitième Art, mais la bibliographie présente sur http://martinwinckler.com annonce un certain Numéro 7 au Cherche Midi pour 200…7 !

Bi-colore

Stéphane Willocq a encore frappé ! Après la boule blanche et 2 modèles réduits de Lotus Seven (cf. les rÔdeurs n°48 en 06/2004 et 50 en 12/2004), il s’est cette fois-ci attaqué au Grand Bi tel qu’il apparaît dans le générique de fin original, réalisé à partir de 2 exemplaires du vélo diffusé par Del Prado (cf. le rÔdeur n°55, 03/2006). Laissons-le décrire les principales étapes : lorsque le Pennyfarthing est sorti en modèle réduit, l’idée ne m’est pas venue tout de suite, c’est après que cela a germé dans ma tête (…).

J’ai donc démonté toutes les pièces, la grande et petite roue étant faites en 2 parties (elles étaient collées) (…). Toutes les pièces ont été décapées, à l’exception du pédalier et de la selle qui sont en plastique [puis] (…) il a fallu limer le système d’attache de la selle et cintrer le guidon (…), la selle est donc plus basse qu’à l’origine. (…).

J’ai dû calculer au mieux l’écart de toute ma structure métallique d’après le générique de fin, en respectant au mieux la courbe et l’inclinaison de la capote. (…) [Celle-ci], que j’ai faite dans une feuille Canson à fort grammage (…) a été délicate à réaliser car il y a eu pas mal de coloriage, découpage, pliage, camouflage, je l’ai même plastifiée pour la préserver du temps et la rendre plus solide. J’ai donc mis toutes mes pièces dans les couleurs d’origine (…). Quand tout a été sec (48H), j’ai donc pu assembler tout ce puzzle (…).

Je suis vraiment heureux de ma réalisation et fier de vous la montrer.

L'homme invisible

Jean-Marc Gouron, toujours à l’affût des bonnes choses, nous signale que depuis quelques mois, la chaîne 13ème Rue diffuse Invisible Man, une nouvelle série américaine. L’épisode que j’ai vu le 5/08/2006 à 13H20 s’appelait «Les prisonniers». Le héros de la série, qui travaille pour une agence gouvernementale discrète, peut se rendre invisible à volonté à la suite d’une expérience initiée par son frère.

Assommés par des personnages douteux lors d’une enquête, son collaborateur et lui se réveillent dans une maison ressemblant beaucoup à celle où ils étaient mais le décor extérieur est totalement différent. Ils ne reconnaissent rien. Les appartements où on les installe sont des copies conformes de leurs appartements habituels. Ils comprennent très vite qu’il leur sera impossible de quitter «la communauté». Point de boule blanche ici mais des mini-hélicoptères que les deux héros réussissent à faire exploser. Des hommes en costume noir arpentent «le Village»…Les «gardiens», assez communicatifs, acceptent de discuter avec les 2 prisonniers.

La «communauté» est dirigée par «l’agence de réclusion éternelle», agence d’Etat très discrète elle aussi et quasiment indépendante, où d’anciens espions, officiellement morts, coulent une retraite dorée parce qu’ils ont été démasqués par l’ennemi et risquent leur vie… L’ami du héros reconnaît un de ses anciens collègues, un espion censé être mort au cours d’une mission ultra-secrète 10 ans auparavant. En réalité, cet ancien collègue travaille maintenant pour la «communauté».

A la fin, les 2 agents réussissent à quitter le lieu de leur détention et font chanter les autorités de la «communauté» en les menaçant de révéler son existence au pays. La dernière image nous monter les héros libres mais surveillés dans le bureau de leur chef par une caméra cachée… Tout parallèle avec une autre série bien connue est de la responsabilité de son auteur…

Boule de lumière

Photo Vanthier/Pierart - www.Lyon-Photos.comLa traditionnelle Fête des Lumières qui s’est tenue à Lyon du 7 au 10/12 a une nouvelle fois flirté avec les rôdeurs sur la Place des Terreaux, comme en 2005 (cf. le rÔdeur n°54), mais dans un tout autre style : on pouvait cette année contempler au-desuus de nos têtes un réseau de 15 sphères qui ressemblaient diablement à des ballons-sondes, comme ceux qui ont inspiré McGoohan après l’engloutissement du 1er rôdeur.

Justement nommée Apesanteur et montée par bbcf, cette vaste projection-lumière dynamique joue à construire et reconstruire le langage et la littérature : il faut bien reconnaître que le résultat n’était pas à la hauteur du concept, très sous-exploité dans la mise en lumière, et les rôdeurs malgré l’ennui ambiant n’ont pas cherché à étouffer le public.

Tous sur Lotus

Après Seven Passion paru en 2004 sous la plume d’Emmanuel Joucla et de Rémi Nicolao (cf. le rÔdeur n°50, 12/2004), les éditions Drivers élargissent leur gamme à l’ensemble des voitures de la marque mythique avec Lotus Passion, paru en octobre dernier : Emmanuel Joucla est toujours aux commandes des bolides mais a changé de co-pilote en la personne de Lionel Fontenier.

Si une bonne quinzaine de pages sont consacrées à la Seven sans plus d’allusion au Prisonnier, l’essentiel est bien sûr dévolu aux nombreux autres modèles du constructeur, dont la grande majorité commencent par la lettre E : Eleven, Elite, Elan, Europa, Eclat, Excel, Esprit, jusqu’aux très contemporaines Elise, Exige et Europa S qui prouvent la vitalité de la marque verte et jaune et lui ont permis de renouer avec le succès.

L’ouvrage est bien entendu disponible dans toutes les librairies dignes de ce nom au prix de 45 euros TTC, ou directement auprès de l’éditeur : Drivers – BP 99 – 31013 Toulouse Cedex 6 – Tél : 05 61 59 69 80 – www.drivers.fr.

Les Gérard Award

Pour finir et pour rire, vous vous souvenez peut-être des Big Brother Awards qu’on vous a présentés plusieurs fois dans la rubrique «le Village, le monde aujourd’hui» (cf. notamment le rÔdeur n° 51, 03/2005), et qui récompensent les pires du flicage mondialisé.

Dans le même état d’esprit, voici maintenant les Gérard de la Télévision dont le jury, réuni pour la 1ère fois, a décerné ses récompenses le 29/11 dernier : placée sous la tutelle (et l’autorité morale) du prénom-symbole du patrimoine-télévision français (Gérard Louvin, Gérard Holtz, Gérard Miller, Gérard Saint-Paul…), l’Académie des Gérard et sa Cérémonie jaculatoire ont pour objectif de récompenser les meilleurs programmes et animateurs de la télévision française - étant bien entendu que « meilleurs programmes et animateurs » et « télévision française » constituent ici un oxymore ironique (source : lesgerard.podemus.com).

Citons quelques heureux lauréats pour le plaisir :

  • Plus mauvaise émission poussant au suicide : Le tour de France (FR2) ;
  • Pire animateur ou chroniqueur aux capacités intellectuelles contrariées : Steevie Boulay dans On a tout essayé (FR2) ;
  • Plus mauvais présentateur blanc de J.T. : Jean-Pierre Pernaut (TF1).

Et pour rassurer la ménagère : aucun Morandini n’a été blessé ou tué durant la préparation des Gérard.

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Dernière mise à jour le 19 mars 2007.